Je prends la plume moderne pour t’écrire quelques mots que je vais marier au mieux afin que le chant extrait soit harmonieux et puisse assouvir ton désir de me lire.

Lire entre les lignes, lire dans les pensées, lire pour apprendre, pour s’émouvoir. Tant de façon de lire dans un seul but de ne pas laisser de page vierge, sans vie.

Ma nuit fut douce et paisible. Le témoin de cette quiétude n’était pas en boule au réveil… rien à dire sur cette couette chouette et si intime. J’ai pris le temps de m’évader dans la lecture et de glorifier la magnificence de la vie. Cette dernière est un refrain plein d’espoir pour l’être et son âme.

Je me veux profondément humaine et riche de cœur, ne me laissant pas aigrir par un passé qui serait tel une relique dans ma bibliothèque. Et je trouve écho dans tes paroles sur ma propre expérience.

Tu es venu résonner en moi tel un tambour me reliant à la source, à la Terre Mère. Je devais m’ancrer en t’ancrant en même temps. Une légère brise entre nous m’empêchait de me contenir, de suivre un cheminement bien maîtrisé.

Le pourquoi, le plus, le plus loin…tant de paramètres existentiels hors contrôles. Le lièvre prenant la pause auprès de la tortue. Le rayon de soleil et la pierre chaude qui se rencontrent sans s’annoncer, ce lien indéfectible parsemé de saisons. Ces éléments qui doivent s’apprivoiser, tout en se scrutant, et qui doivent  indéniablement prendre ce recul nécessaire pour découvrir le lien de causalité entre eux.

Je t’observe et m’observe à la fois. Cette passerelle qui s’est mise entre nous, qui (nous) m’invite  à aller voir ce qui se passe sur l’autre berge.

Je prends conscience de l’étendu de nos âmes, de la dimension divine, de ce ressenti venu me revêtir.

Que ne cessent les saisons, les palpitations et les joies à te lire, à te découvrir, à me lire et à me découvrir. Je veux être La Pinta qui découvrira de nouvelles terres inconnues, vierges et encore intactes de toute civilisation.

Que ne cessent les vagues de nous porter vers ce qui nous attend.